La blogosphère est un poumon qui respire.
Terre d’asile où naissent et meurent les mots écrits.
Tous ces cris, ces appels qui se tordent, se dressent.
Toutes ces mémoires qui se souviennent, pleurent et rient.
Ces vies témoignées, ces rêves inventés,
Ces rimes volantes…
Les âmes des blogs sont des oiseaux de passage,
au plumage chatoyant,
qui se posent le temps d’une saison.
Elles virevoltent, font la roue,
trois petits tours et puis s’en vont…
Au grand cimetière des mots
offerts en pâture,
s’alignent les tombes
avec pour seule épitaphe :
« ce blog n’existe pas« …
Mais où vont-ils donc les mots écrits ?
Vers quelle galaxie ?
Ce que tu viens d’écrire est tout simplement « génial’ !!! GENIAL !!!
(Faut que je retrouve mes codes de bookbook et teurteur et je le propage de partout…)
Problème, c que j’suis reine des codes compliqués donc je les oublis tous !!!
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Quel enthousiasme, Juliette ! En tous cas merci pour ton appréciation.
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Ah oui ! Je suis d’accord avec Jonas : très inspirée !
De plus, je me retrouve bien dans cette réflexion…
Tandis que les mots écrits, sur le papier, dans le livre qui rejoignent les rayons des bibliothèques poussiéreux ne volent plus, on les encagent ces mots migrateurs… Le livre objet comme seule preuve de leur existence…
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Et vive le livre objet !
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Ceux qui se demandent chaque semaine (ou jour) s’ils vont continuer. Et Il y a aussi ceux qui arrêtent un blog brutalement…et en recommencent un autre aussitôt !:-)
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L’homme a créé les mots écrits, il a créé la toile. Que deviennent les mots écrits des hommes sur sa toile ? Peut-être des livres qui, à leur tour, à la manière de « Fahrenheit 451 » de Bradbury, deviendront à nouveau des hommes. Très inspirée notre Louve par ce texte, bravo !
Bises du fond de ma nuit.
Jonas
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Si les mots défunts ont eu le temps de laisser leur empreinte dans nos mémoires, c’est une consolation. Quant aux mots écrits sur le papier…j’espère quand même que nous ne vivrons jamais « Farenheit 451 ». La liberté de penser est la seule qui nous reste…
Bon dimanche Jonas, bises.
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Un monde dont je ne réalise pas bien les limites. Je te rejoins sur cette réflexion sans avoir les réponses. Bises Dan
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C’est tout le mystère du virtuel, monde sans limite qui se perd dans les méandres du cyber-espace.
Bon week-end Dan, bises.
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bonjour Louv »
comme tu dis vrai Louv »
Cela me fait souvenir, mais est-ce un souvenir car tous les jours dans ma mémoire, il est présent, le cas de mon parrain de blog. Il m’a pendant plus d’un an incité à écrire, ce que je n’aurait jamais pensé faire auparavant Et puis un jour, j’ai cédé. C’était un grand musicien, écrivain ,poète et doux rêveur. il m’a aidé et il devenu mon ami via msn en gardant un total anonymat . Puis sans savoir pourquoi, il a disparu. sans laissé la moindre trace. Tous ses amis de blogs n’ont rien compris. Il y en a même qui le cherche encore
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Oui Célie, certaines personnes disparaissent brutalement de la blogosphère, sans raison apparente, sans explication. Derrière un écran, il est toujours plus facile de garder un anonymat et de s’éclipser quand on le souhaite…
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oui, Louv, les blogs sont des bouteilles à la mer pour les mots non dits, ou adressés à des personnes qui s’en fichent, des bouteilles qui un jour finissent par dériver sans pilote dans le cyber espace,
j’ai dit cela un jour aussi
ici http://eperluette.over-blog.com/article-question-technique-107861019.html
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Je me souviens très bien de ton article qui m’avait beaucoup plu (et qui me plaît toujours). Nous nous rejoignons sur l’idée.
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J’aime beaucoup tes mots,ton poème…N’est ‘il pas un peu »nostalgique?Le » Blues des mots »….Tres bon week end,Jean-Pierre
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On est toujours un peu nostalgique lorsque le vide s’installe sans que l’on en connaisse la raison…
Bon week-end Jean-Pierre.
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Juste interrogation, vrai ressenti, mais où vont les mots écrits ?
J’aime à croire qu’ils sont étourneaux dans l’éther du passé, virevoltants à loisir du souffle du souvenir. Une trace éphémère dans le céleste céruléen, apparaissants, disparaissants à l’image de la vie, fugace.
Bonjour Louv’.
Relisant ton bel écrit je vois l’illustration : migrateurs, oui les mots sont libres !
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Fugace : tu as trouvé le mot qui convient. Tout cela n’est qu’illusion, finalement, comme la vie, comme notre passage sur cette planète. Restent les mots, ceux-là écrits sur du papier.
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C’est très très juste, ce que tu écris là. Ces disparitions ont quelque chose d’angoissant. La magie du web nous avait fait croire à la matérialité de ces pages, pourtant elles ne sont que lignes de code, et disparaissent… pour les lecteurs, car je pense que les auteurs quant à eux archivent soigneusement leurs créations.
Beaucoup de ces disparitions depuis qu’Overblog a lancé sa deuxième version comme une menace…
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Je trouve aussi que ces disparitions ont quelque chose d’angoissant. Sans doute attachons-nous trop d’importance à ce qui est devenu pour beaucoup, une véritable addiction. Les auteurs archivent leurs créations, mais pas tous…
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Un regard et des questions que je partage. Tu les exprimes avec légèreté mais aussi avec réalisme. J’aime !
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J’espère avoir usé de légèreté ! Comment pourrait-il en être autrement concernant l’immatérialité ?
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