En silence il survola les géantes de pierre qui frémirent et s’interrogèrent : quel était cet oiseau étrange ? Le temps d’un souffle ils s’observèrent mutuellement, ébahis de tant de beauté.
Elles, filles des sables, gardiennes des siècles de mémoire. Lui, oiseau fragile à peine envolé de la couvée.
Elégant et digne, l’oiseau salua les pyramides en poursuivant sa route du ciel. Elles le suivirent du regard jusqu’à ne plus percevoir qu’un point brillant à l’horizon.
Lorsque les sables s’assombrirent, elles chuchotèrent entre elles et se dirent que l’apparition ne pouvait être que l’oeuvre d’Horus.
Loin des dieux et loin des hommes, fier et vaillant, l’oiseau ……
Longtemps je l’ai suivi dans mes songes, comme l’on poursuit un arc-en-ciel, sans jamais pouvoir le rejoindre…
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Planer sur la pyramide, renifler le parfum de son chiffre d’or et se laisser attirer comme un insecte par le néon des soirs d’été. C’est tentant. J’ai souvent tenté l’ascension de ces reines du Nil, jamais je n’en ai atteint le faîte. Alors, vu du ciel, c’est pas si mal. Attention quand même à l’atterrissage…
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Moi si je pouvais je passerais ma vie en l’air ! Vu du ciel, le monde est si beau…
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juste te dire que Muriel/Candide aimait bien tes loups aussi! 🙂
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Hello Martine, un petit bonjour « fantaisiste » d’un « gentil »…Tu écris toujours aussi bien!! Bises, Jean-Pierre
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Merci et bon week-end Jean-Pierre, bises.
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Technologies des temps modernes qui réussissent à concrétiser certains de nos phantasmes. Heureusement qu’il y a toujours des poètes comme toi qui redessinent des merveilleuses utopies pour rêver encore te toujours. Amitiés Bises Dan
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On n’arrête pas la technologie et parfois c’est tant mieux. L’homme n’est pas que destructeur. Je suis admirative de cet exploit et naturellement, ça me transporte immédiatement ailleurs…Ben oui, tu me connais, Dan 😉
Amitiés, bises
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Toujours ta grande sensibilité qui me touche en plein coeur 🙂
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C’est toi qui me touches beaucoup avec ton appréciation, mais aussi avec cette vidéo d’une chanson de Renaud que je ne connaissais pas. Merci Mony
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Ils sont du même monde. Où nos oiseaux de fer seront toujours des intrus. Merci pour ce souffle de rêve, ce tremblement d’éternité.
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J’aime ces rencontres anachroniques qui pour un instant effacent le temps.
Merci Carole.
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Merveilleuse image et merveilleux texte qui rendent espoir en l’humanité, dans ce qu’elle a de meilleur. Comme toi je rêve …
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Je suis rassurée de ne pas être la seule…Merci Alma.
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et Râ portait le faucon sacré…
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…comme il porte aujourd’hui l’oiseau de fer
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un oiseau de fer qui se métamorphosa en oiseau de plumes …vive les décollages !
demain je décolle ( via l’autoroute, c’est beaucoup moins poétique que ton envol ) pour Venise …depuis le temps !
bacio e a presto Martine
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Par la terre ou par les airs, Venise…c’est tout un poème ! Bacio e a presto Juliette 🙂
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C’est l’événement le plus important de ce quart du XXIème siècle.
Et on l’a traité comme un vulgaire fait divers.
Merci, chère Louve, de l’éclairer avec la splendeur du poëte.
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Cet évènement grandiose est presque passé inaperçu en effet. Les gens sont tellement obnubilés par les horreurs de notre époque, qu’ils ne savent plus voir ce qui est beau…
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Aaah Martine… Voler, planer, rêver… C’est tellement bon! A quand tu voudras ;))
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C’est l’atterrissage qui est dur parfois ! 😉 Mais s’il n’en reste qu’une….
A très vite, Anne
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