sans titre

SOLAR

En silence il survola les géantes de pierre qui frémirent et s’interrogèrent : quel était cet oiseau étrange ? Le temps d’un souffle ils s’observèrent mutuellement, ébahis de tant de beauté.

Elles, filles des sables, gardiennes des siècles de mémoire. Lui, oiseau fragile à peine envolé de la couvée.

Elégant et digne, l’oiseau salua les pyramides en poursuivant sa route du ciel. Elles le suivirent du regard jusqu’à ne plus percevoir qu’un point brillant à l’horizon.

Lorsque les sables s’assombrirent, elles chuchotèrent entre elles et se dirent que l’apparition ne pouvait être que l’oeuvre d’Horus.

Loin des dieux et loin des hommes, fier et vaillant, l’oiseau ……

Longtemps je l’ai suivi dans mes songes, comme l’on poursuit un arc-en-ciel, sans jamais pouvoir le rejoindre…

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21 réflexions sur “sans titre

  1. Jean-Pierre Tondini 25 septembre 2016 / 17:10

    Planer sur la pyramide, renifler le parfum de son chiffre d’or et se laisser attirer comme un insecte par le néon des soirs d’été. C’est tentant. J’ai souvent tenté l’ascension de ces reines du Nil, jamais je n’en ai atteint le faîte. Alors, vu du ciel, c’est pas si mal. Attention quand même à l’atterrissage…

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    • M.D. 26 septembre 2016 / 07:28

      Moi si je pouvais je passerais ma vie en l’air ! Vu du ciel, le monde est si beau…

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  2. Muriel 10 septembre 2016 / 20:03

    juste te dire que Muriel/Candide aimait bien tes loups aussi! 🙂

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  3. jplduvar 9 septembre 2016 / 07:19

    Hello Martine, un petit bonjour « fantaisiste » d’un « gentil »…Tu écris toujours aussi bien!! Bises, Jean-Pierre

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    • M.D. 9 septembre 2016 / 09:00

      Merci et bon week-end Jean-Pierre, bises.

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  4. breizhdan 5 septembre 2016 / 09:41

    Technologies des temps modernes qui réussissent à concrétiser certains de nos phantasmes. Heureusement qu’il y a toujours des poètes comme toi qui redessinent des merveilleuses utopies pour rêver encore te toujours. Amitiés Bises Dan

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    • M.D. 5 septembre 2016 / 17:50

      On n’arrête pas la technologie et parfois c’est tant mieux. L’homme n’est pas que destructeur. Je suis admirative de cet exploit et naturellement, ça me transporte immédiatement ailleurs…Ben oui, tu me connais, Dan 😉
      Amitiés, bises

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  5. Mony 4 septembre 2016 / 16:40

    Toujours ta grande sensibilité qui me touche en plein coeur 🙂

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    • M.D. 4 septembre 2016 / 18:04

      C’est toi qui me touches beaucoup avec ton appréciation, mais aussi avec cette vidéo d’une chanson de Renaud que je ne connaissais pas. Merci Mony

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  6. Carole 3 septembre 2016 / 22:25

    Ils sont du même monde. Où nos oiseaux de fer seront toujours des intrus. Merci pour ce souffle de rêve, ce tremblement d’éternité.

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    • M.D. 4 septembre 2016 / 00:23

      J’aime ces rencontres anachroniques qui pour un instant effacent le temps.
      Merci Carole.

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  7. almanito 3 septembre 2016 / 18:40

    Merveilleuse image et merveilleux texte qui rendent espoir en l’humanité, dans ce qu’elle a de meilleur. Comme toi je rêve …

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    • M.D. 4 septembre 2016 / 00:18

      Je suis rassurée de ne pas être la seule…Merci Alma.

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  8. emma 3 septembre 2016 / 15:43

    et Râ portait le faucon sacré…

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    • M.D. 3 septembre 2016 / 17:56

      …comme il porte aujourd’hui l’oiseau de fer

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  9. juliette 3 septembre 2016 / 14:58

    un oiseau de fer qui se métamorphosa en oiseau de plumes …vive les décollages !
    demain je décolle ( via l’autoroute, c’est beaucoup moins poétique que ton envol ) pour Venise …depuis le temps !
    bacio e a presto Martine

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    • M.D. 3 septembre 2016 / 17:59

      Par la terre ou par les airs, Venise…c’est tout un poème ! Bacio e a presto Juliette 🙂

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  10. Claude Tamet de Bayle 3 septembre 2016 / 14:48

    C’est l’événement le plus important de ce quart du XXIème siècle.
    Et on l’a traité comme un vulgaire fait divers.
    Merci, chère Louve, de l’éclairer avec la splendeur du poëte.

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    • M.D. 3 septembre 2016 / 18:04

      Cet évènement grandiose est presque passé inaperçu en effet. Les gens sont tellement obnubilés par les horreurs de notre époque, qu’ils ne savent plus voir ce qui est beau…

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  11. Anne Condomine 3 septembre 2016 / 12:05

    Aaah Martine… Voler, planer, rêver… C’est tellement bon! A quand tu voudras ;))

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    • M.D. 3 septembre 2016 / 18:05

      C’est l’atterrissage qui est dur parfois ! 😉 Mais s’il n’en reste qu’une….
      A très vite, Anne

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