« On est de son enfance comme on est d’un pays » –
Antoine de Saint-Exupéry-
Mon pays a disparu sur l’écran plasma du salon d’Ophélie, quand son visage s’est évanoui dans la brume. Une voix a dit « vous ne me voyez plus mais je suis toujours là« . Vaine consolation.
Je ne suis plus l’enfant de quelqu’une. Démunie, dépossédée de mon refuge ultime, je marche seule, en éclaireuse. Sur le chemin qui mène à l’inconnu, j’ouvre la marche. Portant sur mes épaules, le poids des mots que je n’ai jamais pu prononcer.
L’eau salée de mes yeux est tombée dans la mer. Comme un dernier appel…
Je recherchais tes publications, Martine et je vois qu’elles se sont arrêtées….
Dans un moment de lucidité j’étais parvenue à dire à ma mère mon amour et ma reconnaissance…. sa maladie a évolué et c’est si dur de suivre ses parents dans la vieillesse !
Protège-toi… mon mari a perdu son père en mai, l’enfant en lui a tant souffert qu’il a failli perdre la vie, cet été.
Protège-toi, mais dès que possible laisse tes mots t’embarquer à nouveau, ils ouvrent des portes….
J’aimeJ’aime
Oui Carmen, je commence à retrouver le goût de l’écriture…
J’aimeJ’aime
Voici quelques mots
qui en moi, font écho !
quant à ceux,
jamais émis,
qu’ils soient d’adieux,
malheureux ou soyeux,
mais jamais dit…
ceux-ci,
leur écho, fait son chaos !
ceci étant dit, bravo !
Les mots sont la seule résurrection pour ce ( ceux et ceusses ) que l’on a perdu…
bonsoir Martine.
J’aimeJ’aime
Merci pour les jolis mots que tu m’envoies, en réponse à cet écho. Ils me touchent beaucoup, sois-en certain.
Bonsoir Philippe.
J’aimeJ’aime
Coucou Louv’, je viens prendre de tes nouvelles. Je n’ai pas su mettre un commentaire quand tu as publié cet hommage émouvant, peut-être parce que je savais ce que tu ressentais. Mais le temps a passé…
Ta maman sera toujours en toi et je pense que déjà tu sens qu’elle te guide et veille sur toi.
Je t’embrasse.
J’aimeJ’aime
Bonsoir Alma, tout cela est vrai. Mais, je ne sais plus qui a dit : « on ne dit jamais assez je t’aime à ceux qu’on aime » ou quelque chose comme ça. C’est terrible de s’en rendre compte quand il est trop tard…
Merci pour ton gentil message, je t’embrasse aussi.
J’aimeJ’aime
Je suis triste pour toi. Mais ce ponton nous dit aussi que quelque chose d’elle, en toi, continuera.
J’aimeJ’aime
Bel été Martine , bees 🙂
J’aimeJ’aime
Je suis triste pour toi, mais la vie continue et c’est le plus beau cadeau qui nous est donné. Bisous
J’aimeJ’aime
La vie nous est donnée pour qu’on apprenne à se libérer des attaches.
Certaines paroles ne seront jamais prononcées. Les larmes seront versées et non vues….
Le noyau de l’être prendra conscience qu’il occupe toute la cellule, vivifiant la matière du monde qui l’environne. Gratitude pour la vie transmise, la vie assumée et qui s’en retourne au Pays d’avant la conception, dans ce plein d’amour qu’on a tant de mal à imaginer.
J’aimeJ’aime
Très beau Carmen. Merci
J’aimeJ’aime
Une maison sans toiture semble fragile, pourtant elle donne à contempler le ciel. Je t’embrasse Martine.
J’aimeJ’aime
Joli blog. Les caphys font oeuvre utile. A bientôt sans doute ….
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup. A bientôt sûrement 🙂
J’aimeJ’aime
Bel hommage. Et on devient à son tour l’éclaireur (se) de quelqu’un
je viens de chez les Caphys et c’est pour moi une jolie découverte que ce blog.
Bonne journée
J’aimeJ’aime
Alors merci aux Caphys 🙂
J’ai visité votre blog, bravo pour vos photos !
Bonne journée
J’aimeJ’aime
Les générations passent… Et soudain, nous voilà tenant à notre tour le flambeau. Bel hommage à cette éclaireuse disparue. Mes pensées vont vers toi, Louve.
J’aimeJ’aime
C’est très gentil, merci Mony.
J’aimeJ’aime
Si triste et beau … je ne sais que rajouter …
Bees Martine
J’aimeJ’aime
Il n’y a rien à rajouter. Bonne journée Juliette, bees 🙂
J’aimeJ’aime
Si, je t’embrasse Martine !
J’aimeJ’aime
Tous mes appels restent sans réponse, ni éclaireur ni éclairé, une errance dont on ne sait rien. Bises Dan
J’aimeJ’aime
Même bien accompagné, face à certaines choses, on est toujours seul Dan.
Bises.
J’aimeJ’aime
une petite fille en pleurs… ta tristesse, dont la cause est mystérieuse pour le lecteur, fait penser au poème de P Lebesgue :
« Tu n’es plus là, ma mère. Et pourtant je respire ton souffle dans l’haleine agreste des lys blancs… »
J’aimeJ’aime
Toi tu as compris, Emma, bien sûr.
J’aimeJ’aime