insomnia méli-mélo

(A ne pas lire en cas de blues)

Il est 5h du matin et ce n’est pas du rock’n’roll qui tourne dans ma tête.

C’est le bruit des bombes et le ronflement des flammes, c’est le claquement d’un fusil et le hurlement des enfants…

Dormir, oublier, dormir encore.

C’est sûr, nous allons tous cuire à petit feu, à moins que le fou appuie sur le bouton rouge. Nous n’aurons pas le temps.

Et moi et moi ? Toi, rien, dors !

Bientôt la fête des mères dans ce pays. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère (Romain Gary – la promesse de l’aube -).

Dans l’ordre des choses, les mères meurent avant les enfants. Certains bousculent les choses.

Dormir, ne plus penser, dormir encore…

Nos petites misères, nos petits bobos, nos grands états d’âmes…

Et moi et moi ? Toi, tais-toi !

Le temps qui passe passe trop vite, pour toi, pour moi.

Happy birthday.

Nous n’irons pas à Tarfaya compter les étoiles.

Le bruit du chaos gronde toujours…

Juste besoin du son du silence.