Opalie est déchaînée. Des torrents pleuvent du ciel et le vent du nord est fou. Une lumière apocalyptique baigne la plage qui hurle. Et la mer, soulevée, se laisse choir d’épuisement sur la jetée qui tremble. C’est la fin, pense-t-elle.
Une goutte d’eau suinte au creux d’une rainure du plafond, gonfle, hésite. Puis tombe sur la tête du chat. Deux gouttes d’eau se précipitent derrière la première. Un filet d’eau se met à couler effrontément devant mon nez.
Pendant que mes chaussures se transforment en barques. Un pas fait « floc ». Deux pas font « floc, floc ». Le parquet fait des bulles sous mes pas. Insidieusement, une nappe d’eau s’est invitée en passant sous la porte. Ma cuisine est une piscine.
Perdue au fin fond de la galaxie, la toute petite planète éponge son corps et son âme. Les baobabs ont disparu. Le goéland unijambiste s’est noyé et le renard philosophe n’a plus rien à dire. C’est la fin pense-t-elle.
Bonsoir Louv
après quelques jours passés auprès de mes Amis les Loups du Gevaudan…. je viens te faire un tit coucou
Pour toi
bisous Celiandra
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Absolument magnifique ! Merci beaucoup Célie et à bientôt.
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un morceau des Creedence qu’on adore jouer à la guitare. Bizzz des Caphys
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Salut à vous les Caphys ! Je sens que je vais souvent aller fouiner dans vos cafardages 🙂
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poeme surréaliste, un genre qui te va bien !
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Transformer une fuite d’eau en duo poétique c’est tout joli et parlant.
Mais il faut éponger à présent…
J’aime entrer dans ton moonde.
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Très surréaliste comme description. Que les baobabs disparaissent est fort inquiétant.
Cela m’est arrivé en vrai à 3h du matin, l’équivalent d’un robinet ouvert tombait dans mes escalier en provenance de l’appartement du dessus. L’eau ne fut coupée (pour différentes raisons) qu’à 5h du matin. L’ensemble de l’appartement fut à refaire (16000 euros payés par l’assurance). 6 mois après l’appartement était à neuf !
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L’apocalypse viendra du Ciel….Bises,Jean-Pierre
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Un déluge de fin du monde qui avec tes mots s’obstine à resté poétique. Bises Dan
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Rester poétique jusqu’à la fin : un vrai défi qui me plaît bien 🙂
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Il me semble bien avoir traversé ce déluge tout à l’heure. Opalie est une petite planète que nous transportons partout avec nous dans nos vies terrestres. Un petit morceau de notre âme pour territoire peut-être ?
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Troublant, ce mystérieux jeu d’échos… de miroir déformant? Est-ce l’apocalypse opalienne qui s’infiltre chez nous ou le dégât des eaux qui fait jaillir la catastrophe sur Opalie? J’aime beaucoup en tout cas!
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C’est très beau toute cette eau sur elle. Vraiment. But I don’t know who’ll stop the rain.
Ou plutôt si, une rose des sables.
Jonas
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Merci pour la rose, Jonas. Il y avait bien longtemps qu’on ne m’avait offert des fleurs 🙂
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